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| SADISMES
  LITTÉRAIRES - 2011 | 
 
 
 
 
| Sadismes littéraires, 2011 (série)
   La Nouvelle Brigitte, n° 3, 2011 Page 1035 de "La Nouvelle Justine" (Pléiade, 1995) recomposée
  à l’aide de mots découpés dans le roman pour jeune fille "Brigitte
  Maman" de Berthe Bernage (Gautier-Languereau, 1931), 22 x 13,3 cm La Nouvelle Brigitte, n° 7, 2012 Page 866 de "La Nouvelle Justine" (Pléiade, 1995) recomposée
  à l’aide de mots découpés dans le roman pour jeune fille "Brigitte
  aux champs" de Berthe Bernage (Gautier-Languereau, 1941), 22,2 x 13,5 cm La Nouvelle Brigitte, n° 10, 2011 (vue d’ensemble et
  détail) Page 917 de
  "La Nouvelle Justine" (Pléiade, 1995) recomposée à l’aide de
  mots découpés dans le roman pour jeune fille "Brigitte et le cœur
  des jeunes" de Berthe Bernage (Gautier-Languereau, 1950), 21 x 13,3 cm Ces Sadismes littéraires consistent en une
  réécriture mot à mot de Sade, quelques pages de ses romans pornographiques,
  avec l’ambition fondamentale d’en reproduire non seulement
  le contenu, mais surtout le principe qui en règle l’écriture. Sade, en
  effet, use d’un « fond lexical à confiture de lis et de
  rose » qui lui permet d’accentuer l’effet de souillure
  (érotique), notamment en faisant prendre en charge par ce « style précieux »
  un référant obscène ou en le plaçant au côté d’un langage grossier.  Cet outrage
  sadien sur le corps précieux, délicat et pudique de la langue française, est
  ici déplacé sur le corps livresque par le découpage dans des romans sentimentaux
  pour jeunes filles catholiques (Berthe Bernage) des mots nécessaires à la
  recomposition d’une page sadienne. Pour chaque
  page choisie de Sade (pour sa valeur pornographique et/ou blasphématoire) sont
  extrais dans un roman sentimental les mots nécessaires à sa réécriture, le
  texte bien-pensant se déstructurant ainsi peu à peu pour se recomposer en
  une description pornographique, telle une subversion parfaite. |